Author: A. Haroon Akram-Lodhi.

This article analytically contextualises the spate of contemporary land deals popularly known as ‘land grabbing’ by locating such deals within the processes that simultaneously underpin the capitalist restructuring of global agriculture and deepen the global subsistence crisis. The article situates contemporary land deals within the context of recent rises in food prices, offers a precise definition of land grabbing and reviews the global public policy response. It then offers an agrarian political economy analysis of contemporary corporate farmland acquisition and argues that land grabbing facilitates a broadening and a deepening of industrialised capitalist agriculture as a process of ‘intensification’ is ‘extensified’ on a world scale. This is done in order to sustain the cheap food necessary for capital accumulation. It is suggested that this will not solve the biophysical and social contradictions of industrialised capitalist agriculture and the food-based social exclusion which plagues the globe. Résumé Cet essai analyse l'étendue de l'accaparement des terres au sein des processus qui soutiennent la restructuration capitaliste de l'agriculture globale et qui renforcent la crise alimentaire. Tout d'abord, ce travail situe ce phénomène dans le contexte de la hausse des prix des produits alimentaires, offre une définition précise de l'accaparement des terres et évalue la réponse de la politique publique globale. Ensuite, il présente une analyse d'une perspective d'économie politique agraire et affirme que cet accaparement des terres facilite un approfondissement capitaliste et industriel de l'agriculture globale. Ce processus « d'intensification » et « d'extensification » soutient un prix bas des produits alimentaires qui assure l'accumulation du capital. Ce travail suggère que ce dernier ne résoudra pas les contradictions biophysiques et sociales causées par l'approfondissement d'une agriculture globale capitaliste et industrielle et l'exclusion sociale qui en résulte.